Joël Cunin et jean-Noël Marlard
Vernissage 5 avril 2024, à 18h
Biographie : Jean-noël Marlard
Née en 1964
Formation : licence et maitrise ‘’ Arts plastiques’’ Aix en Provence
Etudes horticoles :Bts Aménagements Paysagers
Profession : Jardinier/Paysagiste
Installé à Beaumes de Venise depuis 2012 et ayant vécu près de la cote bleue dans le pays martégal,
Je ne cesse de dessiner et de peindre les espaces qui m’entourent. La représentation du paysage est une activité essentiel dans ma vie.
Pour les bords de mer, l’aquarelle m’a donnée les moyens de restituer la lumière, les couleurs, l’eau, la roche de la côte méditerranéenne. Aujourd’hui je peins à l’huile sur toile les paysages proches des dentelles de Montmirail et du Ventoux.
Si les techniques, le langage pictural, les supports ont évolué mon intention est d’exprimer les émotions des premiers instants de la découverte du paysage.
Parfois l’œuvre tend à intégrer deux types d’expression différents : l’abstraction et la figuration de l’espace.
Je me laisse une liberté formelle de représenter les mouvements de la nature.
Biographie : Joël Cunin
Peintures, fusains et sculptures
Beaumes de Venise
Tél. 06 70 49 13 51
Courriel : joelcunin@bbox.fr
http://cuninjoel.over‐blog.com
Peintre depuis 1995. Formation autodidacte en référence aux Maîtres anciens. Pratique du fusain, peinture à l’huile, pastel, sanguine, gravure et sculpture sur bois.
« C’ est le sujet qui s’impose à moi. Je tente, à chaque fois, d’être au plus près de lui. À chaque œuvre, il induit une technique différente, une touche différente. La peinture devient écriture ! Je vis intérieurement une information qui va très vite de l’œil à la main, de la brosse à la toile, ce n’est plus une opération mentale. À mes yeux, il est question d’une conscience d’amour, d’une connaissance intérieure. La couleur est à peine donnée que la suite vient... Lorsque je commence la toile, je sens que c’est là : pour un arbre, les branches, le tronc... tout prend vie.
Il me semble important d’être au service du sujet, d’en être submergé, et de rendre ainsi l’indicible palpable. Une forme de transcendance.
Le peintre doit laisser vie au poète. Son langage puisera ainsi en l’âme de toutes choses, porteur d’une vision intérieure universelle, source d’émerveillement.
Aussi, l’invitation pour l’artiste à découvrir le mystère caché derrière la création, prime selon moi.
L’historien de l’art Daniel Arasse évoque l’acte d’amour qui a été celui des frères Van Eyck alors qu’ils œuvraient au retable de L’Agneau mystique. Il s’émerveille devant les soixantequinze plantes différentes qu’ils connaissaient et qu’ils ont figuré avec un grand souci du détail.
C’est à ce regard porté à la création, qui donne au langage pictural son universalité, que je tends ».
